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Savoir dire non au travail, ou comment ce petit mot peut finalement sauver votre carrière.

Par | Publié le | 6 min. de lecture
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Savoir dire nom au travail

Est-ce que cette situation vous évoque une situation familière? Vous croulez sous une tonne de travail. Malgré cela, votre patron arrive avec une nouvelle initiative et vous demande de vous en charger, sachant très bien que vous êtes au bord du surmenage. Vous passez outre le tremblement de terre qui s'agite dans votre tête et, à votre plus grande surprise, vous vous entendez répondre "oui". Mais pourquoi?

Vous êtes sans doute quelqu'un qui a naturellement envie de faire plaisir aux autres, mais il existe des raisons psychologiques qui expliquent pourquoi vous êtes toujours d'accord pour aider un collègue, ou plutôt pourquoi vous ne savez pas dire non—même lorsque votre liste de tâches à accomplir déborde. Regardons ça de plus près.

Recherche constante d'approbation... la science l'explique

Malgré le fait que cela ressemble fortement à de l'auto-sabotage, vous êtes programmé/e pour dire "oui" à toutes les demandes, même si vous n'en avez pas envie. Le coupable : la nature humaine qui recherche constamment l'approbation de ses semblables.

Cela est dû au fait que d'un point de évolutif, il est plus avantageux pour des humains de vivre, chasser et travailler en groupe. Faire partie d'un groupe augmente les chances de survie par le partage des ressources, de la nourriture et une plus grande facilité pour trouver son âme-sœur (dans le contexte de l'époque).

Par conséquent, les humains (depuis les hominidés en fait) ont développé des comportements compatibles avec une dynamique de groupe. Si un esprit hostile ou combatif sont détectés chez une personne, celle-ci risque d'être bannie du groupe et n'aura donc plus accès à ses ressources. Et devinez quelle caractéristique humaine "acceptable" est la plus développée pour survivre au sein d'un groupe? Celle de rechercher constamment l'approbation de ses pairs (vous comprenez maintenant la difficulté de savoir dire nom au travail).

Être sympa au boulotImage source

Le comportement humain moderne est encore empreint d'actions qui visent à cette approbation. D'où votre incapacité à dire non à votre patron au travail: vous êtes en fait programmé/e pour vouloir plaire aux gens, car l'acceptation est associée à un mécanisme de survie. Vous pensez que si vous dites non au travail vous serez perçu/e négativement. Vous avez donc tendance à éviter de le faire.

Vous sous-estimez votre volume de travail

Ce n’est pas seulement à cause de l’évolution que vous frôler le surmenage. Vous avez les yeux plus gros que le ventre—ou, en termes scientifiques : vous souffrez d'un biais cognitif appelé erreur de planification.  

De nombreuses recherches confirment que les humains sont notoirement trop optimistes quant au temps qu'il leur faudra pour mener à bien leurs tâches. Dans une étude, on a demandé à des étudiants d'estimer la date à laquelle ils pensaient pouvoir finir un projet. En moyenne, les étudiants avaient 30 jours de retard par rapport à leurs estimations.

L'erreur de planification peut également être attribuée à la gymnastique mentale que vous faites lorsque votre instinct d'évolution mentionné ci-dessus lutte pour dire oui, alors que tous les éléments sont réunis pour que le non l'emporte. Cela pourrait ressembler à quelque chose du genre,

"Je pourrais dire oui car je n'ai que 4 ou 5 trucs à faire, que je devrais finir rapidement".

Malheureusement, la science dit que vous avez de grandes chances de sous estimer votre volume de travail. Et vous finissez par remettre au lendemain tous les éléments de votre liste.

Dire oui, au final, signifie dire non... à ce qui est réellement important

En réalité, et vous ne vous en rendez pas compte, mais dire oui à un autre projet signifie que vous dites non aux tâches qui sont déjà sur votre liste. Apprendre à dire non au travail permet de protéger la bonne réalisation des tâches qui vous incombent. Lorsque vous dites oui à quelque chose de nouveau, vous ne pensez pas à l'impact que cela aura sur votre travail actuel.

Steve Jobs, business man à succès (et extrêmement perspicace), résume bien le fait que « pour garder le cap, il faut savoir dire non » lorsque, durant la conférence mondiale des développeurs d'Apple, il explique à un employé mécontent pourquoi il a décidé de ne pas donner suite à un projet sur lequel celui-ci avait travaillé pendant plusieurs mois : 

En fait, se concentrer sur ce qui est réellement important et non pas sur ce qui est devant vous est la clé d’une charge de travail plus cohérente et, au bout du compte, d’un meilleur résultat final.

Vous devez également être conscient de votre propre gestion du temps. Chaque fois que vous dites oui à un nouveau projet, vous dites non à quelque chose de votre vie personnelle. Il va falloir faire des heures supplémentaires, et du coup annuler vos plans pour la soirée, ou raccourcir le temps passé avec votre famille.

Mais en quoi le fait de savoir tout cela vous aide-t-il à contrôler les demandes impromptues et à revenir aux tâches sur lesquelles vous souhaitez réellement vous concentrer? Voici quelques techniques à adopter qui peuvent vous aider à lutter contre votre envie de dire oui et à vous apprendre à dire non au travail.

En fait, se concentrer sur ce qui est réellement important et non pas sur ce qui est devant vous est la clé d’une charge de travail plus cohérente et, au bout du compte, d’un meilleur résultat final.

La méthode D.O.C. Dire non, tout simplement

La prochaine fois qu'une nouvelle demande apparaîtra de façon impromptue, pimpante mais potentiellement longue, utilisez la technique DOC pour déterminer si cela en vaut vraiment la peine :

D comme Distraction. Tout d’abord, la nouvelle demande va-t-elle vous détourner de vos responsabilités habituelles ? Demandez-vous si cette nouvelle tâche est complémentaire de celles que vous êtes déjà en train d'accomplir ou si elle vous oblige à faire un détour par la Lune. Et n'oubliez pas que les distractions, en particulier celles qui vous obligent à changer de contexte, n'améliorent en rien votre biais cognitif ni votre capacité à accomplir quoi que ce soit.

O comme Objectifs. De nombreuses équipes définissent des objectifs annuels ou trimestriels de façon à les aligner avec les tâches de chaque équipe. Voici quelques exemples d'objectifs à plus long terme: « Augmenter le trafic sur le site web de [X]% » ou « Développer un portail client afin d'obtenir des feedbacks ». Les projets individuels et vos fonctions quotidiennes doivent faire partie de ces initiatives afin que votre travail ait un impact direct sur l’entreprise (et profite donc également à votre carrière). Demandez-vous si la nouvelle demande pourrait correspondre à l'un de vos objectifs. Si c'est le cas, cela pourrait valoir la peine, même si cela correspond à une distraction potentielle. Mais si cela ne correspond à aucun de vos objectifs, coupez-y court. Exercez-vous à dire non au travail.

C comme Considérez les avantages. Si la demande ne correspond pas à un objectif, peut-être existe-t-il un autre avantage à l'accomplir ? Vous envisagez de passer à de nouvelles responsabilités et cette nouvelle tâche vous aidera à démontrer vos capacités ? Faire des faveurs pourrait être bénéfique : après tout, vous y êtes génétiquement prédisposé/e. Mais faites attention à ne pas tomber dans l'auto-sabotage. Demandez-vous également si vous allez apprendre quelque chose? Et rappelez-vous : si cela n'amène à rien de positif, pourquoi le faire ?

Ces paramètres peuvent vous aider lorsque l'on vous demande de répondre à une demande impromptue et que vous avez du mal à savoir dire non au travail. N'oubliez pas que même si c'est bien de rendre service, vérifiez si cela ne met pas votre bien-être et vos responsabilités en péril.

Vous savez comment dire non au travail, désormais. Alors, utilisez ce pouvoir libérateur, car plus vous exercez ce droit, plus vous vous sentirez à l'aise à l'exercer. Alors allez-y : commencez à dire non !

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